C’est un détail qui, de ce fait même, passe généralement inaperçu dans les différents faits divers de braquages et autres agressions à main armée relayés par la presse. Dans l’arsenal qu’utilisent les malfrats pour accomplir leur sale besogne, se trouvent généralement une ou plusieurs armes artisanales. C’est le cas pour la bande à Salvador Feuwo Tagne alias Rica, ayant sévit dans les localités de Loum, Melong, Mbanga, Kekem, Baham et même à Logbaba, un quartier de Douala, avant d’être appréhendée en juillet dernier. Les tristes sires avaient en leur possession pas moins de sept pistolets de fabrication artisanale. Au cours de leur exploitation par la police, les présumés braqueurs ont indiqué qu’ils avaient acquis ces armes dans un village de la région du Nord-Ouest. Les nommés Robert Fomekong et Jean Ernest Tchinda étant présentés comme les fournisseurs. Selon le délégué régional à la Sûreté nationale pour le Littoral en charge du dossier, l’enquête se poursuit pour mettre la main sur le fabricant basé dans le Nord-Ouest.
00 janvier 0000