L’enveloppe budgétaire du ministère de l’Administration territoriale pour l’exercice 2025 a été présentée ce 03 décembre 2024 devant la Commission des Finances et du Budget de la chambre basse du Parlement, présidée par l’honorable Rosette Ayayi. Son montant, 42 milliards 510 millions FCFA, soit 39 milliards 310 millions F.CFA consacrés au fonctionnement et 3 milliards 200 millions F.CFA à l’investissement.
Cette enveloppe, qui va en droite ligne avec les récentes orientations du président de la République, se décline sous quatre (04) programmes à savoir : le 161 dédié à l’Administration du territoire ; le programme 162, pour la contribution à la Promotion des Libertés publiques, le 163 consacré au Développement du Dispositif national de Protection civile et enfin le 164 dédié à la Gouvernance et l’Appui institutionnel dans le domaine de l’Administration du territoire.
Dans son plaidoyer face aux membres ladite commission, le MINAT relève que cette enveloppe est située dans la perspective de la tenue des échéances électorales, et principalement orientée sur la nécessité d’assurer la sécurité des personnes et des biens avant, pendant et après les élections, en vue de créer les conditions d’un scrutin libre, crédible et transparent sur l’ensemble du territoire national.
Aussi, dans ses motifs de défense, Paul Atanga Nji a insisté sur la nécessité de mener à bien les actions contenues dans les différents programmes constitutifs de la présente enveloppe budgétaire. Pour avoir une petite idée, 06 milliards 759 millions 436 mille F.CFA seront consacrées au renforcement de la maîtrise du territoire, à travers une des actions majeures, à savoir : l’organisation régulière des réunions des instances bilatérales dédiées à la démarcation et à la matérialisation des frontières avec les pays voisins. Dans la même veine ; 02 milliards 68 millions 753 mille F.CFA permettront d’assurer le respect de la réglementation en matière de libertés individuelles et collectives ; Aussi, 02 milliards 385 millions de F.CFA viseront à réduire les points de vulnérabilité et « renforcer la résilience des populations face aux risques de catastrophes et leurs effets », etc.