En prévision de la présidentielle, du 12 octobre, le MINAT Paul Atanga Nji est à Bafoussam dans la région de l’Ouest ce 02 octobre 2025 où il a procédé dans les services du gouverneur à l’évaluation de la situation sécuritaire et du processus électoral à date avec les autorités administratives, les FMO et les responsables Elecam de cette région. Cette initiative du MINAT va en droite ligne des hautes instructions du chef de l’État du 31 décembre 2024 qui prescrivait une élection présidentielle bien organisée, apaisée, incontestable et crédible dans un environnement sécurisé.
À l’attention des acteurs politiques impliqués dans le processus de l’élection présidentielle du 12 octobre prochain, le MINAT à demandé de faire preuve de maturité politique durant la campagne, en évitant les discours de haine, l’apologie du tribalisme, les mots d’ordre irresponsables pour préserver la paix, l’unité nationale et la cohésion sociale. Ils se doivent d’avoir des comportements exemplaires et républicains afin de contribuer à l’œuvre de construction nationale à travers la promotion de l’unité nationale, de la stabilité, du vivre ensemble et de la quiétude sur l’ensemble du territoire national avant, après et après le scrutin. Paul Atanga Nji a promis de mettre à leur disposition le cadre juridique et le code de l’observateur qui renseigne pour chaque acteur sur ses devoirs et obligations lors de cette élection afin de mieux se conformer aux règles du jeu existantes et d’éviter les dérapages. Le MINAT a mis en garde les fauteurs de troubles qui n’ont qu’à bien se tenir, sinon ils feront front avec les contraintes de la préservation de l’ordre public. Paul Atanga Nji a d’ailleurs rappelé comme hier à Maroua et à Garoua, que des plates-formes frauduleuses de publication de faux résultats ont été démantelées et les jeunes gens recrutés pour diffuser des chiffres en faveur de tel ou tel candidat à la fin du scrutin, mis hors d’état de nuire avec des centaines de téléphones portables. Les organisateurs de cette supercherie ont également été saisis. Tous ceux qui sont impliqués de près ou de loin dans cette tentative de discrédit du processus électoral en cours seront sévèrement sanctionnés.
Au terme du scrutin, tout acteur politique pas d’accord avec les résultats des urnes devra saisir le Conseil constitutionnel pour les revendications. D’ailleurs, comme l’a dit Paul Atanga Nji “participer à une élection présidentielle n’est pas synonyme de victoire immédiate, mais le plus important est d’enrichir le debat politique et surtout contribuer à la construction nationale en évitant la surenchère politique, le mensonge et la manipulation de l’opinion à une cause perdue”.
La situation sécuritaire et le processus électoral étant globalement sous contrôle dans la région de l’Ouest, Paul Atanga Nji a recommandé aux autorités administratives et FMO le relèvement du renseignement prévisionnel et le partage d’informations pour préserver la paix, l’unité nationale et la cohésion pacifique entre toutes les composantes sociales. Il a aussi requis l’intensification des rafles dans les zones criminogènes pour faire reculer le grand banditisme dans les 08 départements que compte cette région. Les hommes de médias, quant à eux, devront faire preuve de professionnalisme et d’impartialité dans le traitement de l’information durant cette période sensible.