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Tensions postélectorales : L’ordre et la sécurité rétablis dans toutes les localités de la région de l’Ouest

Tensions postélectorales : L’ordre et la sécurité rétablis dans toutes les localités de la région de l’Ouest

C’est le principal constat fait par le ministre de l’administration territoriale Paul Atanga Nji au cours de la réunion de sécurité tenue ce 21 novembre 2025 à Bafoussam. Y prenaient part le gouverneur Augustine Awa Fonka, son État- major ainsi que les élites et représentants des communautés de la région de l’Ouest.
cette rencontre avait pour objectif l’évaluation de la situation sécuritaire postélectorale dans certaines localités touchées par des troubles et des actes de vandalisme contre des biens publics , privés et des personnes.

On se souvient qu’au lendemain de la publication des résultats de l’élection présidentielle du 12 octobre, des assaillants et hors la loi aux ordres des mauvais perdants avaient vandalisé et incendié plusieurs édifices publics et privés à Bafang, Bandja et Dschang. dans cette dernière ville, la maison du parti du Rdpc, le palais de justice et la maison du recteur de l’Université avaient été réduits en cendres par une horde droguée et instrumentalisée.

À ce propos, Paul Atanga Nji a tenu à rappeler à tous la portée du discours d’investiture du chef de l’État du 06 novembre dernier, qu’il a qualifié de feuille de route importante , invite aux fils et filles de l’Ouest à se joindre à cette dynamique pour l’édification d’une nation unie, prospère et résolument tournée vers la modernité.

Le ministre a déploré ces violences inutiles au cours desquelles un assaillant qui tentait de vandaliser les caméras de surveillance de la police a perdu la vie. Au cours de l’intervention des forces de l’ordre pour restaurer la l’ordre, la paix et la sécurité dans l’ensemble de la région 179 personnes ont été interpellées. Ces assaillants, agissant en bandes organisées avec pour ambition de prendre en otage l’ensemble de la région de l’ouest, répondront de leurs actes.
Eux qui auront suivi les appels à l’insurrection lancés par certains candidats irresponsables , saccageant tout sur leur passage et allant même jusqu’à attenter à la vie des autorités et forces de défense et de sécurité descendus dans les rues pour stopper leur furie destructrice et démoniaque.

Parmi les personnes interpellées, des mineurs de 12 à 14 enrôlés et drogués pour participer à ces actes de barbarie, ont été remis en liberté sous caution parentale. Les autres ont été traduits devant les juridictions compétentes.

Le MINAT a appelé les populations de l’Ouest à rejeter totalement les mots d’ordre irresponsables appelant à la désobéissance civique , diffusés sur les réseaux sociaux par des charlatans dont le projet insurrectionnel a été démasqué et réduit à néant.

Désormais, l’ordre et la sécurité sont rétablis dans toutes les localités de la région de l’Ouest. Les activités ont repris partout, et les villes comme les villages sont de nouveau vivants et dynamiques.

Les chefs traditionnels et leaders communautaires ont été quant à eux appelés éviter toute apologie du terrorisme et du vandalisme. « Le Cameroun est un héritage commun et il doit être préserver  » a rappelé Paul Atanga Nji.

Face au double langage de certains chefs traditionnels le ministre a été clair :  » Il faut dire la vérité en face et amener chacun à assumer ses responsabilités. Les leaders qui manipulent les membres de leur communauté pour défier l’autorité de l’État ne sont pas de bons bergers et seront mis devant leurs responsabilités. « Il faut rendre à César ce qui est à César, à Dieu ce qui est à Dieu ».
Qu’on le veuille ou non les autorités traditionnelles et religieuses ( évêques ou grands imams etc) se doivent de respecter les institutions de la République et d’éviter tout comportement irresponsable susceptible d’embraser toute une région et servir à des desseins funestes.

Précisément, les chefs traditionnels, quelque soit leurs rangs, doivent bien comprendre qu’ils sont avant tout des auxiliaires de l’administration. Ils ne peuvent aller à contre-courant des prescriptions républicaines. Ils doivent promouvoir la paix, l’unité nationale, le vivre ensemble, la cohésion sociale et non l’insurrection et la sédition. Et cela commence par le respect de l’ordre établi et de la hiérarchie sociale.
Ils doivent comprendre que le désordre ne profite à personne.La destruction du patrimoine commun qu’est le Cameroun affecterait autant les populations de l’Ouest que celle des autres régions du pays.Personne n’en sortirait gagnant. À bon entendeur…

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